Ons Heemecht
La première et la dernière strophes du chant « Ons Heemecht » (luxembourgeois signifiant: « Notre patrie ») constituent l'hymne national du grand-duché de Luxembourg. L'hymne a été composé par Jean-Antoine Zinnen en 1864, le texte est de Michel Lentz (1859).
Version actuelle
Source: Loi du 23 juin 1972 sur les emblèmes nationaux
Première strophe
Où l'Alzette arrose champs et prés,
La Sûre baigne les rochers;
Où la Moselle, riante et belle,
Nous fait cadeau du vin,
C'est notre pays pour lequel
Nous risquons tout sur terre;
Notr' chère et adorable patrie
Dont notr' âme est remplie.
Quatrième strophe
Ô Toi aux cieux qui nuit et jour
Diriges les nations du monde;
Écarte du pays de Luxembourg
L'oppression étrangère.
Enfants, nous avons reçu de Toi
L'esprit de la liberté.
Permets au soleil de liberté
De luire à tout jamais.
Version originale
Traduit par l'auteur même le 8 juin 1871
Première strophe
Là où l'Alzette baigne dans les prairies,
Où la Sûre gronde à travers les rochers;
Là où la vigne fleurit sur les rives de la Moselle,
Et où le ciel nous fait notre vin;
Là est le Pays pour lequel
Nous exposerions tout dans ce monde,
Notre Patrie que tous nous portons
si profondément dans nos coeurs.
Deuxième strophe
Dans sa sombre couronne de forêts
La paix veille sur elle
Et sans faste et sans pompe éclatante
Elle nous montre son gai sourire;
Son peuple heureux peut se dire,
Et ce ne sont pas de vains rêves:
Comme il est doux d'y vivre,
Comme on y est bien chez soi!
Troisième strophe
Des chants, des chants sur les montagnes, dans les vallées
À cette terre qui nous a vu naître!
L'amour nous a mis un écho fidèle
Dans toutes les poitrines;
Aucune mélodie n'est rop belle pour la patrie
Chaque mot qui nous en parle
Nous saisit l'âme comme un chant du Ciel,
Et allume son feu dans nos yeux.
Quatrième strophe
O toi là haut dont la main
guide les nations dans ce monde,
Préserve le Pays de Luxembourg
Du joug de l'étranger et du malheur!
Enfants encore, tu nous as donné
À tous cet amour de l'indépedance,
Laisse reluire toujours le soleil de la liberté
qui nous éclaire depuis si longtemps!
|